Gondecourt Elections Municipales 2008
Au 7ème siècle, le puissant seigneur GONDON ou GONDEMER fixa sa résidence dans notre pays avec sa famille. Il créa un vaste domaine, le " Court de Gondon " ou " Gondualdicurtis " et par contraction " GONDCURTIS ".
Gondecourt est connu d’une manière certaine au 12è siècle par une famille noble qui en portait le nom. Robert de Gondecourt participa à la deuxième croisade en 1147 – 1149.
Avant les temps préhistoriques, la mer recouvrait notre région. Elle se retira et laissa d’abondants dépôts de sédiments qui forment notre sol actuel avec ses terrains inondables et ses marécages. Notre Marais fut longtemps occupé par les eaux de la Deûle. De ce fait, nos ancêtres habitèrent sur la terre ferme ou dans des cités lacustres.
Plus tard, nos premiers envahisseurs furent les Ménapiens, puis les Romains qui, s’ils envahirent toute la Gaule, rencontrèrent une sérieuse résistance dans notre région. Au Moyen-Age, le christianisme se répandit très lentement développant la civilisation avec la création d’abbayes. L’œuvre des moines autorisa la mise en culture de nos riches alluvions jusqu’alors incultes. Puis apparurent quelques grandes exploitations rurales appelées " Court ".
Peu de choses ont changé dans l’aspect du village depuis qu’il s’était tapi autour de l’église bâtie par le seigneur GONDON. Elle était entourée, selon la coutume, par le cimetière. Après sa désaffection, en 1883, son emplacement est devenu la Grand’Place, et la rue des Morts est devenue la rue Jeanne d’Arc. Aujourd’hui, Gondecourt s‘est passablement agrandie e périphérie du vieux village. Et l’on construit encore !..
Longtemps, Gondecourt est resté un village agricole grâce à sa terre riche. A l’avènement du machinisme, se créèrent des fabriques d’huile et de tourteaux de lin, une malterie et deux savonneries. Se sont joints à ces divers établissements une chaudronnerie, une parfumerie et un atelier de plastique. Aujourd’hui, la zone industrielle, qui couvre 30 hectares, rassemble de nombreuses entreprises.
La plus ancienne église a probablement été construite au cours du 12ème siècle. On ne connaît rien de cet édifice si ce n’est qu’il avait son emplacement sur la Grand’Place au milieu du cimetière.
Dès la naissance de la paroisse de Gondecourt, le patron de l’église fut Saint-Martin. Le jour de la dédicace de l’église fut fixé au 24 juin. L’évêque Saint-Martin est fêté le 11 novembre. Ces deux fêtes religieuses très anciennes sont à l’origine de nos deux ducasses.
Une nouvelle église était construite au 15ème siècle. Vu son état de vétusté, en 1843, il fut décidé de procéder à sa destruction. C’est pendant la démolition qu’on trouva des débris de sculpture ne laissant aucun doute sur l’existence d’une église antérieure.
L’église actuelle fut inaugurée le 10 octobre 1843. Comme les édifices antérieurs, elle était entourée du cimetière paroissial qui fut désaffecté 40 ans plus tard. Construite principalement en briques, l’église est de Style Renaissance classique à l’extérieur et Romano-Renaissance à l’intérieur. Son clocher comprend une tour carrée terminée par un dôme quadrangulaire. Il est couronné d’une lanterne que surmonte la croix traditionnelle. Il comportait à l’origine une horloge que l’on remontait à la main et 9 cloches. Les heures étaient sonnées sur l’air de " J’ai du bon tabac ".
Les cloches furent descendues le 4 mai 1917 par les allemands qui firent sauter le clocher en octobre 1918 lors de leur débâcle.
En 1924, l’église Saint-Martin était reconstruite sur les mêmes plans que celle de 1843. Le baptême des 10 cloches eut lieu le 13 mai 1928.
Dans une charte de l’abbaye de Flines du 28 février 1242, on trouve l’existence d’une Mairie à Gondecourt. Mais en ce temps là, l’employé de condition, appelé maire, n’avait que la direction des labours et des choses de l’agriculture dans une circonscription territoriale bien délimitée appelée " Mairie ". En 1242, Gilles Egidius exerçait les fonctions de Maire à Gondecourt.
Petit à petit, le maire devint un personnage de plus en plus puissant et finit par rendre sa fonction héréditaire. Au milieu du15ème siècle, la charge de la Mairie fut transmise aux descendants de la famille Hangonart. Le 1er Août 1664, Michel de Hangonart était anobli par Philippe IV, roi d’Espagne.
Le dernier Seigneur de la Mairie fut François de Hangonart, au titre purement fictif car la commune s’était libérée petit à petit, de la tutelle des maires. Le 14 décembre 1789, un décret remplaça ce mode d’administration par des Municipalités. Elles étaient composées de manière identique dans tout le pays et soumises aux mêmes règles électives et administratives.
A Gondecourt, les élections eurent lieu en l’église paroissiale le 25 janvier 1790. Le premier conseil municipal se tint le 15 février 1790 dans la maison communale. Le maire était Jean-Philippe Delefosse. L’un des premiers actes de la nouvelle municipalité fut, le 26 février, de contacter un emprunt de 4 800 livres pour renflouer les finances communales en assez mauvais état.
Déjà en 1567, la plupart des villageois savaient lire et écrire. Un employé de l’église, appelé " Coûtre " avait pour mission d’instruire la jeunesse. Son logement servait d’école. Au 18ème siècle, une école fut construite, et le coûtre-maître d’école obtint une modeste rétribution. Parmi les coûtres qui se sont succédés, signalons ceux de la famille Couvreur qui occupèrent la clergerie pendant plus de 150 ans à partir de 1670. C’est un de leur descendants qui fonda le Pensionnat Couvreur, réputé dans la région, qui forma une pépinière d’instituteurs et de bacheliers. Il y avait plus de cent élèves quand, en 1900, la commune racheta l’établissement qui devint l’Ecole primaire supérieure de Jeunes Filles jusqu’en 1940, puis Collège Moderne avant d’être aujourd’hui Lycée d’Etat mixte.
A Gondecourt, les enfants en âge d’être scolarisés se répartissent dans deux Maternelles, une école primaire, un collège et le Lycée.
Située rue Désiré Ringot, elle est plus connue sous le nom de chapelle Dubron. Elle fut bâtie en 1693 par Jean Marchand qui grava sur la façade l’inscription :
1693 –
Jean Marchand ne peut travailler
sans troîelle ni plon
Jean Marchand voulait rappeler qu’il était maître maçon. Il construisit la chapelle en pierre blanche du pays. Elle semble empruntée à l’architecture flamande.
Pendant la révolution, la chapelle fut protégée par nos anciens qui la dissimulèrent sous des fagots.
A voir également le trés beau site du collège HERGE de Gondecourt
http://www2.ac-lille.fr/gondecourt/
et si vous êtes à la recherche d'ouvrages sur la commune
http://perso.wanadoo.fr/librairie.de.la.voute/59/nord2.htm
